Les chirurgiens orthopédistes traitent les troubles musculosquelettiques, y compris ceux qui sont liés à l’arthrite, à des traumatismes et à des déficiences congénitales, par la chirurgie et par d’autres moyens thérapeutiques.
Vous trouverez ci-dessous de l’information de nature générale sur les différents types d’interventions pratiquées en chirurgie orthopédique.
Os:
Quand y a-t-on recours?
L’autogreffe osseuse sert notamment à réparer un os endommagé à la suite d’une fracture complexe ou encore, un os ne parvenant pas à guérir à la suite d’une fracture. On peut aussi avoir recours à l’autogreffe pour traiter les tumeurs osseuses.
Comment procède-t-on?
Le greffon osseux (c’est-à-dire le tissu de remplacement) est prélevé à partir d’un site intra-oral, comme l’os du menton, ou d’un site extra-oral, comme la crête iliaque du bassin. Il peut aussi provenir d’une banque d’os.
Quand y a-t-on recours?
La laminectomie est pratiquée pour réduire la pression exercée sur la moelle épinière ou l’une des racines nerveuses de la moelle épinière. On peut y avoir recours pour traiter une hernie discale (affaissement du disque) ou la sténose spinale.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien pratique une incision au niveau de la vertèbre touchée pour atteindre la lame vertébrale. Le ligament situé entre le corps vertébral et la lame vertébrale est entièrement ou partiellement retiré pour exposer la racine nerveuse touchée. Le chirurgien ramène la racine nerveuse vers le centre du rachis et retire le disque ou une partie du disque touché. La protection de la moelle épinière ou de la racine nerveuse est alors assurée par les grands muscles du dos.
Quand y a-t-on recours?
De manière générale, l’ostéotomie est pratiquée sur l’articulation de la hanche ou du genou dans le but de soulager la douleur et de restaurer la fonction articulaire. On peut aussi y avoir recours pour améliorer l’appui sur le membre inférieur chez les patients atteints d’arthrose au niveau du genou. L’ostéotomie est également pratiquée pour certains troubles de la cheville ou du pied, par exemple, l’exostosectomie (ablation des oignons).
Comment procède-t-on?
L’ostéotomie peut être pratiquée pour corriger l’alignement du tibia ou du fémur afin d’améliorer la fonction articulaire. Au niveau du genou, le chirurgien repositionne l’articulation de sorte que l’os de la jambe soit convenablement aligné et que la capacité d’appui soit mieux répartie. Le chirurgien procède ensuite à la correction de l’alignement de l’os et du cartilage pour compenser la fonction des tissus endommagés dans l’articulation. L’articulation sera ensuite stabilisée au moyen d’une des nombreuses techniques existantes à cet effet, par exemple, la mise en place d’un plâtre, d’agrafes ou de plaques internes.
Après l’intervention, le rétablissement de l’os peut nécessiter plusieurs semaines. Des exercices et des séances de physiothérapie pourront être recommandés au patient pour préserver la fonction articulaire jusqu’au rétablissement complet.
L’ostéotomie convient mieux aux patients de moins de 60 ans, actifs ou présentant une surcharge pondérale. L’absence de signes inflammatoires et de lésions multiples dans l’articulation est également un critère en faveur de l’ostéotomie. L’ostéotomie permet dans certains cas d’éliminer le recours à une intervention plus complexe, telle que l’arthroplastie.
Au niveau de l’articulation cheville-pied, le chirurgien peut retirer une partie du tissu osseux et réaligner les os du pied. Les os réalignés sont maintenus en place au moyen de vis, de plaques ou de fils.
Quand y a-t-on recours?
Généralement, à la suite d’une fracture complexe de la rotule.
Rarement pratiquée, cette intervention a lieu uniquement lorsque la rotule est complètement brisée et ne peut en aucun cas être reconstruite.
Comment procède-t-on?
La description de cette intervention est, selon Yves Laflamme, pratiquement disparue de la pratique moderne, fort heureusement!
Son occurrence est extrêmement rare. Si votre rotule est abimée au point qu’il soit impossible de la reconstruire, le chirurgien peut décider, en dernier ressort, de l’extraire du genou. La patellectomie peut être envisagée pour traiter un patient souffrant d’arthrite uniquement au niveau de la rotule, mais il existe plusieurs autres approches thérapeutiques plus appropriées. Après avoir pratiqué une incision à la face antérieure du genou, la rotule est retirée et les tissus restants sont rattachés par des points de suture pour permettre l’extension de la jambe.
When is it used?
When a bone fractures, the fragments lose their alignment in the form of displacement or angulation. For the fractured bone to heal without any deformity the bony fragments must be re-aligned to their normal anatomical position. Orthopedic surgeons attempt to recreate the normal anatomy of the fractured bone by reduction.
How is it done?
Reduction could be by Closed or Open methods. Open reduction refers to the method wherein the fracture fragments are exposed surgically by dissecting the tissues. Closed reduction refers to manipulation of the bone fragments without surgical exposure of the fragments. Once the fragments are reduced, the reduction is maintained by application of casts, traction or held by implants which may in turn be external or internal.
Other terms: open reduction, closed reduction, open reduction and internal fixation, external fixation
When is it used?
Resection is used to ease pain and improve movement when diseased joints in the feet make walking extremely difficult. Resection is used to remove bunions from toes, and also used on the wrists, thumbs and elbows.
How is it done?
In resection, the surgeon removes a portion of the bone from a stiff or immobile joint and creates a space between the bone and the joint. The bone does not grow back. Instead, scar tissue grows in and fills the space where the bone was, offering more flexibility. The joint is less stable than it was when it was healthy.
Articulations:
Cette intervention chirurgicale consiste à introduire dans l’articulation un arthroscope, c’est-à-dire une minuscule caméra, pour connaître avec précision la condition de l’articulation. Durant l’arthroscopie, le chirurgien peut voir sur un écran spécial l’intérieur de l’articulation, grossi plusieurs fois.
Quand y a-t-on recours?
Le chirurgien peut procéder à une arthroscopie pour faire un diagnostic, évaluer les lésions d’une articulation endommagée, retirer ou reconstruire le cartilage endommagé ou resurfacer des surfaces articulaires irrégulières. Le genou et l’épaule sont les articulations les plus souvent évaluées au moyen de l’arthroscopie. Toutefois, on la pratique de plus en plus couramment au niveau de la hanche, du poignet, du coude et de la cheville. Les interventions de reconstruction des ligaments et des tendons de l’épaule, et ligaments du genou peuvent également être pratiquées sous arthroscopie.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien pratique une ou deux petites incisions, à travers lesquelles l’arthroscope et, au besoin, d’autres instruments chirurgicaux seront introduits dans l’articulation. L’arthroscope est un tube très fin muni d’un système miniaturisé d’éclairage et de caméra vidéo, et connecté à un écran de télévision à circuit fermé dans la salle d’opération. L’intérieur de l’articulation apparaît à l’écran de télévision, ce qui permet au chirurgien de se faire une idée précise des dommages articulaires, par exemple, l’effritement ou l’usure du cartilage. Au besoin, il peut alors procéder au nettoyage du cartilage ou à l’extraction des débris cartilagineux responsables de la douleur.
L’arthroscopie se pratique le plus souvent en clinique externe.
Quand y a-t-on recours?
L’arthrodèse a pour but de soulager la douleur et de stabiliser l’articulation, ce qui l’aide à mieux supporter le poids du corps. Elle est généralement pratiquée au niveau de la cheville, du poignet, du cou, des doigts ou du pouce.
Comment s’y prend-on?
On enlève le cartilage et, au besoin, une petite partie de l’os vis-à-vis au niveau de l’articulation à stabiliser. Ensuite, on rapproche et on fixe les extrémités osseuses au moyen de vis, de plaques ou de tiges. De nouvelles cellules osseuses se forment au point de jonction des deux extrémités osseuses. Cette intervention contribue à soulager la douleur et à stabiliser l’articulation endommagée.
L’arthroplastie peut être qualifiée de bien des façons : remplacement total de la hanche (RTH), remplacement total du genou (RTG), arthroplastie totale de hanche (ATH), arthroplastie totale du genou (ATG) et remplacement total de l’articulation (ATA).
Quand y a-t-on recours?
De manière générale, l’arthroplastie est pratiquée lorsque les traitements conventionnels (médicaments et exercices) échouent à soulager la douleur et à améliorer la fonction articulaire. L’articulation artificielle facilite le mouvement et diminue la douleur. L’arthroplastie peut être pratiquée pour plusieurs articulations, dont la hanche, le genou, la cheville, les orteils, l’épaule, le coude, le poignet et les doigts.
Comment procède-t-on?
Après avoir pratiqué une incision au niveau de l’articulation endommagée, le chirurgien enlève les tissus osseux et cartilagineux endommagés ou malades. Ensuite, il resurface et remodèle les surfaces osseuses entre lesquelles sera insérée la nouvelle articulation. Enfin, le chirurgien installe la prothèse destinée à remplacer une partie ou la totalité de l’articulation endommagée et la fixe au moyen d’un ciment spécial à durcissement instantané ou encore, l’immobilise jusqu’à ce que le nouveau tissu osseux se soit suffisamment développé pour la maintenir en place.
Quelles sont les articulations visées?
Le lavage peut être fait au niveau du genou, de l’épaule, du pied et de la main.
Comment procède-t-on?
Les tissus endommagés et les débris provenant des structures articulaires sont lavés ou rincés au moyen d’un fluide introduit dans l’articulation à travers une petite incision, comme pour l’arthroscopie. Lorsqu’il est effectué à la suite d’un traumatisme peut être effectué dans l’articulation ouverte.
When is it used?
Occasionally implants fail for a variety of reasons such as polyethylene (plastic) wear, loosening, dislocation or deep infection.
How is it done?
After making an incision in the affected joint, the surgeon then cuts away at the damaged or failed prosthesis. The surgeon may need to resurface and reshape the ends of the bones for the new prosthesis. The surgeon inserts the new prosthesis or artificial joint part, which is held in place either by a special cement adhesive or by the bone growing around it.
Quand y a-t-on recours?
Le retrait des tissus endommagés contribue à soulager la douleur intense et le gonflement, et à ralentir la dégradation articulaire liée à la polyarthrite rhumatoïde. La synovectomie est utilisée le plus souvent au niveau du genou, de l’épaule, de la main, du poignet et de la cheville.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien procède généralement à l’ablation des parties endommagées de la synoviale, qu’il évalue au moyen d’un arthroscope [HYPERLIEN vers la section Arthroscopie]. Les grandes articulations requièrent de longues incisions. Avec le temps, la synoviale peut se reformer et, éventuellement, nécessiter une autre synovectomie ou un remplacement articulaire.
Muscles, tendons, fascia, bourse :
Quand y a-t-on recours?
La fasciotomie est une procédure d’urgence qui a pour but de diminuer la pression excessive à l’intérieur d’un espace confiné ou compartiment, cette condition étant généralement associée à l’inflammation. Elle doit être effectuée rapidement lorsque la pression réduit l’apport sanguin et, par conséquent, peut provoquer des lésions nerveuses et musculaires. On s’en sert aussi pour traiter le syndrome de compartiment chronique.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien pratique une incision au niveau du muscle atteint et en retire le tissu affecté, ce qui permet de réduire l’enflure et la pression interne.
Quand y a-t-on recours?
La libération est pratiquée en cas d’échec de l’approche thérapeutique non chirurgicale, en présence de symptômes lourds qui restreignent les activités quotidiennes, d’une lésion du nerf médian ou d’un risque de lésion nerveuse, ou encore, lorsqu’il faut extraire une tumeur ou d’autres masses anormales. On y a recours le plus souvent pour inciser le ligament carpien des patients atteints du syndrome du tunnel carpien, au niveau de l’articulation poignet-main.
Comment procède-t-on?
Une incision est pratiquée à la base de la paume de la main. Le ligament carpien transverse est exposé et coupé. Cela fait, le chirurgien referme la plaie au moyen de points de suture. L’espace libéré par l’incision du ligament est éventuellement comblé par le tissu cicatriciel.
When is it used?
A tenotomy is used most commonly to treat clubfoot. It involves releasing the heel cord, Achilles tendon, thus allowing the ankle joint to move normally.
How is it done?
The surgeon will make a small incision and then put a small cut into the tendon above the heel. No stitches are required. The ankle and foot are put in a cast for one to three weeks in the fully corrected position after the tenotomy. This allows the tendon to regenerate in a longer, more flexible position.
Autres:
Quand y a-t-on recours?
La ponction de la moelle osseuse est une technique de diagnostic des troubles de la moelle osseuse. On l’utilise après avoir obtenu des résultats anormaux à la suite d’une analyse sanguine, pour mesurer, par exemple, le taux de fer ou d’autres substances nécessaires au développement des cellules sanguines.
Comment procède-t-on?
Une aiguille de ponction est introduite à travers la peau et jusqu’à l’endroit, à l’intérieur de l’os, où l’on retrouve la moelle osseuse. Chez les adultes, la ponction de la moelle osseuse est habituellement pratiquée à travers la face postérieure de l’os iliaque. Chez les bébés et les jeunes enfants, elle est réalisée à travers la face antérieure de l’os de la jambe, juste sous le genou.
La ponction est généralement effectuée par un hématologue, un oncologue ou un pathologiste.
La technique de la ponction peut également être utilisée pour aspirer un surplus de liquide à l’intérieur d’une articulation.
When is it used?
Debridement may be done on any tissue or joint.
How is it done?
Degenerative tissue or fronds of joint material are removed using a small vacuum that is pushed into the joint through a tiny incision possibly using arthroscopic techniques. It may also be done as an open procedure, using incisions to debride and remove damaged or diseased tissue.
Degenerative tissue or fronds of joint material are removed using a small vacuum that is pushed into the joint through a tiny incision possibly using arthroscopic techniques. Your surgeon may also use « open » techniques using incisions to « debride » and remove dameged or diseased tissue.
Quand y a-t-on recours?
La discectomie sert à diminuer la pression sur la moelle épinière ou sur l’une des racines nerveuses de la moelle épinière. Cette solution est envisagée lorsque les traitements non chirurgicaux ont échoué.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien orthopédiste ou le neurochirurgien pratique une petite incision entre deux disques. Il retire uniquement la partie du disque qui provoque la pression sur la moelle osseuse. Il agrandit ensuite le trou de conjugaison pour dégager la racine nerveuse. Souvent, il comble l’espace ainsi formé au moyen d’un greffon osseux pour prévenir l’affaissement et accroître la stabilité de la vertèbre. Lorsque l’intervention porte sur plus d’un disque, le chirurgien peut également visser une plaque en titane sur la vertèbre pour en augmenter la stabilité.
Quand y a-t-on recours?
De manière générale, l’ostéogenèse par distraction est pratiquée pour reconstruire les os à la suite d’un traumatisme grave. Toutefois, on y a de plus en plus souvent recours pour corriger la différence de longueur entre deux membres, qu’elle résulte d’une disposition congénitale ou d’une vieille blessure.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien procède à une corticotomie, c’est-à-dire qu’il incise l’os. Par la suite, durant toute la phase de distraction, les deux fragments de l’os sont graduellement éloignés l’un de l’autre pour permettre à du nouveau tissu osseux de se former à l’endroit où l’os a été incisé. Lorsque la longueur visée est atteinte, on cesse de manipuler l’os pour laisser place à la phase de consolidation, c’est-à-dire la période de guérison de l’os. Lors d’une ostéogenèse par distraction, l’os s’allonge et les tissus mous adjacents prennent du volume au même rythme, ce qui est un avantage pour le patient.
Quand y a-t-on recours?
On a recours à la fixation externe pour réduire une fracture lorsque l’utilisation d’un plâtre est susceptible de mener à un mauvais alignement. Cette intervention est souvent utilisée pour réduire les fractures ouvertes et immobiliser l’os pendant toute la période requise ou jusqu’à ce qu’il soit possible d’utiliser une autre méthode d’immobilisation.
Elle est également pratiquée dans le but d’allonger les os des membres. Par exemple, un fixateur externe pourrait être mis en place pour augmenter la longueur des os d’une jambe.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien perce de petits trous dans les parties saines de l’os, de part et d’autre du site de la fracture, dans lesquels il insère des vis ou des câbles spéciaux. Les vis ou les câbles sont fixés aux extrémités d’une tige ou d’un arc métallique rigide à joints à rotule, lequel se trouve à l’extérieur du corps. On se sert des joints à rotule pour restaurer l’alignement anatomique de l’os.
Quand y a-t-on recours?
La fixation interne convient lorsque le réalignement de l’os peut être effectué sans difficulté. Elle peut être pratiquée sur tout os fracturé ne pouvant être stabilisé au moyen d’un plâtre ou d’un autre dispositif d’immobilisation. Les fractures de la hanche, par exemple, peuvent être traitées par la fixation interne pour permettre à l’os de se rétablir. Dans certains cas, une arthroplastie (remplacement) doit être pratiquée à la suite d’une fracture de la hanche.
Un implant est un dispositif médical fonctionnel conçu pour remplacer une structure biologique endommagée. En chirurgie orthopédique, les implants englobent tous les dispositifs pouvant être placés à la surface ou à l’intérieur des os pour les immobiliser à la suite d’une fracture. Le terme prothèse s’applique aux dispositifs qui remplacent, en tout ou en partie, une articulation endommagée. Dans ce contexte, les implants peuvent être placés à l’intérieur (implant interne) ou à l’extérieur (implant externe) du corps.
Parmi les implants, on retrouve des vis, des clous, des plaques et des prothèses de remplacement articulaire.
Comment procède-t-on?
Après avoir ouvert le site à traiter, le chirurgien réduit la fracture et immobilise l’os au moyen de vis, de clous ou d’autres types d’implants, selon le cas.
Quand y a-t-on recours?
Cette intervention convient pour les os longs des membres inférieurs, particulièrement le fémur et le tibia, lorsque le site de la fracture est suffisamment éloigné de l’articulation.
On se sert couramment de l’enclouage centromédullaire pour réduire les fractures du fémur et du tibia. Le chirurgien peut également y avoir recours pour immobiliser l’humérus ou un os de l’avant-bras, bien que cela soit moins fréquent. On peut aussi utiliser un clou pour fixer deux os lors d’une procédure de fusion pratiquée, par exemple, au niveau du genou ou de la cheville.
Comment procède-t-on?
Le chirurgien perce un petit trou pour atteindre le canal centromédullaire vis-à-vis une section saine de l’os. Il insère ensuite le clou dans le canal centromédullaire.
Il pratique une incision à l’extrémité de l’os et se sert de divers instruments pour amener le clou à l’endroit voulu dans le canal centromédullaire, de sorte que les deux extrémités de l’os soient maintenues dans le bon alignement.
Quand y a-t-on recours?
Le rattrapage est utilisé pour le traitement des tumeurs osseuses ou du cancer des os. On y a également recours pour éliminer des tissus infectés ou gangrenés dans lesquels l’apport sanguin est réduit.
Comment procède-t-on?
Au lieu d’amputer le membre affecté, on retire le tissu osseux infecté pour le remplacer par a) un greffon osseux, c’est-à-dire du tissu osseux prélevé ailleurs dans le corps du patient, ou b) un matériau artificiel qui remplace l’os. Si des tissus infectés ou ischémiques (affectés par des troubles circulatoires) doivent être retirés, il est possible de les remplacer par des greffons musculaires ou cutanés, ou encore, d’optimiser le processus de guérison naturelle au moyen de diverses techniques de pansement et de soins des plaies.
Quand y a-t-on recours?
La plupart des fractures peuvent réduites et immobilisées par plâtre de manière appropriée. Toutefois, cela est impossible pour certains types de fractures, qu’il faut alors immobiliser au moyen d’autres techniques. Cela est habituellement le cas des fractures déplacées des phalanges métacarpo-phalangiennes de la main et d’environ deux fractures sur trois de l’extrémité distale du radius (poignet). Cette intervention est souvent pratiquée chez les enfants présentant une fracture du coude.
Comment procède-t-on?
Avant de procéder à l’embrochage, le chirurgien réduit la fracture, en se fondant sur les analyses aux rayons X, et insère des broches métalliques (fils) à travers la peau dans les parties saines de l’os, de part et d’autre du site de la fracture. Les broches sont retirées au bout d’une période allant de quatre à six semaines, une fois que la fracture est guérie.