Le Dr Marvin Tile s’associe à la Fondation Canadienne d’Orthopédie afin de soutenir la campagne Misons sur une vie sans douleur
La Fondation Canadienne d’Orthopédie a un nouveau président d’honneur : le Dr Marvin Tile, CM, MD, FRCSC, appuie sa campagne Misons sur une vie sans douleur qui vise à recueillir des sommes importantes pour étendre la portée de ses programmes de financement de la recherche et maintenir ses excellents programmes de sensibilisation et de soins aux patients.
Le Dr Tile, professeur en chirurgie (honoraire) à l’Université de Toronto et orthopédiste au Sunnybrook Health Sciences Centre (SHSC), est une sommité mondiale en matière d’orthopédie traumatologique, et plus particulièrement en traitement des fractures pelviennes.
Membre du corps chirurgical du SHSC depuis 1966, le Dr Tile y est nommé chef de la division de la chirurgie orthopédique en 1971. Il joue un rôle clé dans la création de l’unité de traumatologie de l’établissement qui, en plus d’être la première et la plus imposante au pays encore aujourd’hui, jouit d’une renommée mondiale. De 1985 à 1996, il en est le chirurgien en chef. Il préside la fondation du SHSC de 1996 à 2002.
Le Dr Tile est un auteur prolifique, un conférencier très actif dans les universités, collèges et colloques du pays et à l’étranger, en plus d’avoir formé des fellows qui sont aujourd’hui des dirigeants respectés de services d’orthopédie traumatologique partout dans le monde.
Il est président du comité d’examen en chirurgie orthopédique du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada et a été président-fondateur de l’Ontario Orthopaedic Association (OOA), président de l’Assocation Canadienne d’Orthopédie, président de l’International Society for Surgery of the Lumbar Spine et président de la Fondation de l’Association for Osteosynthesis/Association for the Study of Internal Fixation (AO/ASIF), un organisme établi en Suisse qui se consacre à la recherche et à la formation en matière de traumatologie et de fractures.
Le Dr Tile est un philanthrope des plus dynamiques; il a présidé la fondation du SHSC et son conseil d’administration, de même que la fondation du Holy Blossom Temple. Parmi les nombreuses récompenses qu’il a reçues, mentionnons la Médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II et le prestigieux Ordre du Canada, plus grande distinction accordée à un civil canadien.
Mais le Dr Tile est surtout fier de ses 62 ans de mariage et de sa famille immédiate. Son épouse, Esther, et lui sont des amis de longue date de la Fondation Canadienne d’Orthopédie. Le couple a joué un rôle majeur dans la création de la campagne Hip Hip Hourra! C’est même Esther qui a proposé ce nom pour la campagne de financement phare de la Fondation.
Et la campagne Misons sur une vie sans douleur vient s’y ajouter. À la demande des membres de l’ACO, la Fondation mise davantage sur la recherche et souhaite offrir des programmes de portée accrue.
« On trouve au Canada certains des chercheurs les plus brillants et accomplis dans le monde, des chercheurs dont les idées peuvent permettre de grandes innovations en chirurgie de même que dans les soins en orthopédie, affirme le Dr Tile. En tant qu’orthopédistes, nous avons le devoir d’investir dans la recherche. »
Les visées de la Fondation sont grandes : en plus de maintenir les programmes de financement de la recherche actuels, dont le programme de l’Héritage de la recherche orthopédique au Canada (HROC) et le Prix J.-Édouard-Samson, et d’en accroître la portée, elle souhaite en offrir de nouveaux. Il s’agira plus particulièrement de bourses de recherche et d’études visant à souligner et soutenir le travail de chercheurs en orthopédie et de figures de proue du milieu au pays. Un aperçu des nouveaux programmes de financement est fourni dans l’encadré.
« La Fondation Canadienne d’Orthopédie est bien placée pour faire progresser la recherche en orthopédie et récompenser les orthopédistes au pays, explique le Dr Tile. Cela dit, elle doit maintenir ses investissements limités dans les programmes de sensibilisation des patients et de soins. Tous ces volets doivent être financés, et c’est par un investissement accru des orthopédistes que la Fondation poursuivra sa croissance. »
Il est évident que la recherche ne s’effectue jamais en vase clos; afin d’exploiter le volet de la recherche essentiel à sa réussite, la Fondation doit assumer les coûts administratifs, ce qui comprend la gestion de son site Web, où elle annonce les bourses et prix remis, l’investissement dans les banques de données nécessaires à la consignation des données de nombreux chercheurs, donateurs et amis de la Fondation, et la présence de la Fondation aux diverses manifestations du milieu orthopédique. Tout cela a un prix. En tant qu’organisme de bienfaisance, la Fondation doit aussi assumer des coûts supplémentaires, tels que l’audit annuel exigé par l’Agence du revenu du Canada, en plus des frais fixes associés à l’émission de reçus pour fins d’impôt. L’effectif réduit de la Fondation, composé de professionnels qui éliminent les frais de bureau en fonctionnant au sein d’une structure virtuelle, veille à la prestation adéquate et économique des programmes. Le conseil d’administration s’assure quant à lui qu’on minimise les coûts.
Le Dr Robert Salter a été le premier président d’honneur de la Fondation et un contributeur clé dans la création du programme du HROC.
Il faut investir dans la capacité d’innover des chercheurs canadiens. Il faut que les orthopédistes appuient leur Fondation.
« J’invite tous les orthopédistes à agir en appuyant la Fondation Canadienne d’Orthopédie, déclare le Dr Tile. En travaillant ensemble, nous ne pouvons que réussir à faire de la Fondation un organisme dynamique de qualité mondiale dont nous pouvons être fiers. »
Pour de plus amples renseignements sur les programmes de recherche ou la campagne Misons sur une vie sans douleur de la Fondation Canadienne d’Orthopédie, communiquez avec Isla Horvath, à isla@canorth.org.