Histoires

John Kasubeck : De patient en orthopédie à bénévole

COF
La Fondation Canadienne d'Orthopédie

De patient en orthopédie à bénévole pour Hip Hip Hourra!, Connexion Ortho et Bad to the Bone – John Kasubeck est intimement lié à de nombreux volets des activités de la Fondation Canadienne d’Orthopédie depuis 16 ans.

L’expérience de John en orthopédie a commencé en octobre 2001, lorsqu’il a subi une arthroplastie totale de la hanche droite. Avant l’intervention, John ressentait une douleur constante : « J’avais le corps de travers, explique-t-il. J’ai dû abandonner le golf et mes fonctions de gardien de but dans une équipe de hockey de vétérans. Je ne pouvais pas m’asseoir, ni dormir, ni marcher. C’était terrible. »

Pour quelqu’un qui dit avoir une personnalité de type A, vivre avec la douleur représentait tout un défi, c’est le moins qu’on puisse dire. Sa première consultation avec le Dr Cecil Rorabeck, à London, en Ontario, a été le premier pas de John dans son cheminement orthopédique. Il a été inscrit à la liste en cas d’annulation du Dr Rorabeck, et 6 mois après ce premier rendez-vous, à 51 ans, il a été opéré. Depuis, rien ne l’arrête! « Déjà en soins postopératoires, je sentais que la douleur au dos n’était plus là, et je me suis senti bien pour la première fois depuis longtemps. Bien entendu, les antidouleurs aidaient », rigole-t-il.

John s’est mis aux exercices de réadaptation avec enthousiasme et, 16 ans plus tard, il joue au golf trois fois par semaine, fait du vélo régulièrement, marche et nage. « La nage, c’est ma passion, poursuit-il. J’enregistre la distance que je nage depuis mes 32 ans et, jusqu’à maintenant, j’ai parcouru 5 540 miles [8 916 km]. »

Après cette intervention fructueuse, John était très motivé à redonner au milieu orthopédique d’une manière ou d’une autre. Il s’est donc inscrit comme bénévole avec le Dr Rorabeck pour la marche de financement Hip Hip Hourra! de London. Deux ans plus tard, il coprésidait la manifestation, ce qu’il a fait pendant trois ans, soit jusqu’à la fin de la marche.

John a aussi été invité à siéger au sein d’un comité consultatif de la Fondation qui avait pour mandat d’étudier les difficultés touchant les patients et l’aide que peut leur apporter la Fondation, entre autres. Le travail de ce comité a mené à la création de Connexion Ortho, un programme qui assure le jumelage d’un patient en attente d’une chirurgie orthopédique à un bénévole formé qui a déjà subi une intervention semblable. John a été l’un des premiers bénévoles du programme, trop heureux de pouvoir discuter et partager son expérience avec des gens devant subir une chirurgie semblable à la sienne.

Puis, il y a trois ans, John a communiqué avec la Fondation quand il a entendu parler de la classique de golf Sherry Bassin Bad to the Bone. L’activité combine deux choses que John aime : le golf et le hockey. « Le tournoi de golf m’enthousiasme au plus haut point, et c’est un plaisir d’y être bénévole chaque année. Ce qui rend le tournoi de Sherry si particulier, c’est que les joueurs de hockey qui y assistent – comme Connor McDavid – ne sont pas là que pour la forme. Ils se mêlent aux golfeurs et bavardent avec eux. Et Sherry est tout simplement phénoménal, bien sûr. » L’animateur de la classique, Sherry Bassin, ancien cadre du hockey, travaille toute l’année à l’organisation de l’activité, dont l’édition de juin 2017 a permis de recueillir un total net de 112 000 $ pour la Fondation.

L’an dernier, John a renouvelé son engagement envers l’orthopédie lorsque sa femme, Susan, a dû subir en septembre 2016 une arthroplastie du genou droit, suivie assez rapidement d’une arthroplastie totale du genou gauche en mai 2017.

Susan Kasubeck raconte : « La douleur entravait complètement mon mode de vie. Vu le succès de ma première arthroplastie du genou, j’étais impatiente de subir la deuxième et de reprendre une vie normale. »

« Maintenant, je n’arrive pas à croire que j’aie pu avoir aussi peur de la chirurgie pendant des années. Je me répétais sans cesse : “Et si ça tourne mal? Et s’ils font une erreur?” », se rappelle-t-elle.

Les craintes de Susan se sont évanouies grâce à son orthopédiste, le Dr Robert McCalden. Susan a pu, comme elle le dit elle-même, « reprendre une vie normale ». Elle en attribue le mérite à un programme de marche en piscine offert à son YMCA : « C’est une activité extraordinaire, qui allie physiothérapie et exercices dans l’eau. Je crois que ça a contribué à mon rétablissement rapide. »

John et Susan mènent à nouveau une vie saine et active grâce à leurs chirurgies orthopédiques.

Et qui en profite? La Fondation Canadienne d’Orthopédie, qui bénéficie considérablement de l’engagement bénévole de John depuis nombre d’années.