Stelios Chrysochou, de Newmarket (Ontario), est un homme d’action. En 2006, il a pris part à un demi-marathon (21,1 km), à un demi-triathlon de type Ironman (2 km de nage, 90 km de vélo et 21,1 km de course), de mà me qu’à une véritable compétition de l’Ironman (3,9 km de nage, 180 km de vélo et 42,2 km de course). Une fiche impressionnante et qui, pourtant, il y a à peine un an, semblait impossible, puisque Stelios ne pouvait mà me pas se pencher pour nouer ses lacets.
Je vivais une douleur constante , explique l’homme de 44 ans, chez qui on a diagnostiqué de l’arthrose dans la hanche gauche à 34 ans.
Malgré son passé de coureur, de cycliste et de skieur, Stelios a dû abandonner toutes ces activités. Il en est venu à un point o๠il ne pouvait plus lever la jambe plus de six pouces de haut sans ressentir de la douleur. Il précise que le simple fait de monter ou de descendre de voiture lui causait des douleurs atroces . Pour dormir, il prenait une quadruple dose d’ibuprofàne. Et il avait de la difficulté à suivre son fils Nicholas, aujourd’hui à¢gé de 7 ans.
La douleur vous vide. J’étais exténué à la fin de la journée , affirme-t-il. à?¬ l’été 2004, il en a eu assez : C’était une question de qualité de vie.
Pour les personnes plus jeunes, comme Stelios, qui ont besoin d’une arthroplastie de la hanche, il est fort probable que cette nouvelle hanche s’usera et devra éventuellement etreremplacée. Stelios a donc opté pour le resurfaàçage. Cette procédure permet de garder la tà te du fémur et d’y installer une sphàre de métal (il n’y a donc pas de tige installée au centre de l’os). La surface de l’acétabule est remplacée par une prothàse métallique qui adhàre directement à l’os. La prothàse de resurfaàçage entra&aagrave;ne peu de friction et un minimum d’usure.
Stelios a subi son intervention de resurfaàçage en février 2005, au St. Michael’s Hospital, à Toronto. Quand il s’est réveillé, il a été frappé par une toute nouvelle sensation : l’absence de douleur dans sa hanche. Apràs deux semaines, il pouvait se déplacer avec une canne et, apràs deux mois, il s’inscrivait à un club de cyclisme.
Désireux de se servir de ce qu’il appelle ses nouveaux pouvoirs , il s’est donné comme objectif de terminer le demi-marathon et les compétitions de l’Ironman mentionnées précédemment. Et ce n’est pas tout! J’ai dit à mon fils que nous ferions des triathlons ensemble.
Stelios sait qu’il doit beaucoup à la recherche, qui a mené à une innovation comme le resurfaàçage de la hanche (son type de prothàses n’existe que depuis une dizaine d’années), et félicite la Fondation Canadienne d’Orthopédie pour les efforts qu’elle déploie pour faire avancer la recherche dans le domaine du soutien et des soins en orthopédie.