Foster Finell a toujours été actif, vivant de l’agriculture depuis les années 1980, dans la petite ville saskatchewanaise de Ponteix. Il travaille aussi à temps partiel dans le milieu hospitalier, en plus d’être un golfeur enthousiaste. Après avoir subi de graves blessures dans une collision frontale, Foster a acquis une nouvelle gratitude pour sa mobilité.

À la suite de l’accident, survenu en décembre 1995, Foster a subi une dislocation de la hanche, ce qui a mené à une arthroplastie en juillet 1996. Bien qu’il n’ait jamais souffert d’arthrite, il connaît bien les difficultés associées au retour à la mobilité. Il attribue son plein rétablissement à son attitude positive et au respect strict de ses exercices thérapeutiques. « J’ai dû attendre un an, presque jour pour jour, après mon accident avant de reprendre le travail à temps plein. C’est beaucoup de boulot. »

Revenons maintenant au dernier samedi de mai 2009. Le tournoi de golf annuel de Foster a permis de recueillir plus de 1 600 $ pour la Fondation Canadienne d’Orthopédie. Les amis et la famille étaient réunis pour l’aider à célébrer sa mobilité à l’occasion d’un souper et d’une partie de golf sous le soleil radieux des Prairies. « Cette année, un nombre record de membres de la famille étaient présents, affirme-t-il avec fierté. Mes frères et sœurs étaient là, tout comme mes nièces et neveux, et, maintenant, mes petites-nièces et petits-neveux. »

Depuis plus de dix ans, Foster est en tête des efforts de collecte de fonds pour la santé des os et des articulations dans sa province. Et le tournoi est toujours là, toujours aussi fort, tout comme la hanche de Foster.

Selon lui, même son chirurgien est impressionné. Si sa hanche lui fait des misères en hiver, ce qui arrive à l’occasion, Foster se soulage en faisant du vélo stationnaire. Après avoir pris plus de 13,5 kg (30 lb), une surcharge qui nuisait à sa hanche, il fait maintenant attention à son poids. Quand on lui a demandé comment il avait fait pour perdre ces kilos en trop, il nous a répondu, un sourire dans la voix : « Oh, j’ai rencontré une fille… »

Cette fille, c’est Linda Jervais, qui est aujourd’hui sa conjointe. Foster lui est reconnaissant pour son inspiration, mais aussi pour l’aide qu’elle lui apporte avec son tournoi, tout comme le fait la famille de Foster. « C’est devenu une réunion familiale. »

En 12 ans, le tournoi de Foster a permis de recueillir plus de 15 000 $. En transmettant son histoire, Foster encourage aussi ceux qui ont encore beaucoup à faire pour retrouver leur mobilité.