Glenna Ross-Cooper est impatiente de retrouver sa mobilité et sa liberté . On peut la comprendre, puisque, en 57 ans, elle n’a jamais vraiment été inactive. Glenna s’est fracturé la hanche en mars 2006 à la suite d’une vilaine chute de ski. Je skie depuis des années et je ne bougeais presque pas quand je suis tombée. Ma fracture est probablement due à la faàçon dont je suis tombée et au fait que je me suis cogné la hanche, affirme-t-elle. Je n’arrive toujours pas à croire que ma vie a pris cette tournure, mais je suis aujourd’hui sur le chemin de la guérison!
Glenna, originaire de North Bay, skiait dans une station de la région de Barrie quand elle s’est fracturé la hanche. Le Dr Alberto Casses était l’orthopédiste sur appel au Royal Victoria Hospital de Barrie quand Glenna est arrivée aux urgences. Comme la cavité articulaire était en bon état, le Dr Casses a procédé à une arthroplastie partielle de la hanche en remplaàçant la tà te fémorale par une tà te bipolaire et une tige fémorale.
Le cheminement de Glenna vers la guérison a été mentalement et physiquement tràs éprouvant. Comme son arthroplastie était due à une fracture, elle ne pouvait mettre de poids sur sa jambe les six premiàres semaines suivant la chirurgie, afin de laisser le temps à l’os de se régénérer autour de la tige fémorale, puisque la prothàse n’était pas cimentée. Apràs un séjour de six jours à l’hà´pital, Glenna avait peur de retourner chez elle. Elle avait peur que sa hanche se débo&aagrave;te, peur de monter et de descendre de voiture et d’entrer dans la maison. Comme elle avait du mal à se déplacer, elle est restée à la maison pendant quatre semaines.
à?¬ la maison, elle a passé beaucoup de temps à fureter sur Internet, o๠elle a trouvé le site de la Fondation Canadienne d’Orthopédie. Elle souhaitait trouver quelqu’un à qui parler qui soit passé par là lui aussi et qui pouvait lui parler des bons cà´tés de l’arthroplastie. Le site Web est tràs instructif. Il m’a donné une idée de ce à quoi je dois m’attendre en termes de douleur si la cavité articulaire se détériore , affirme Glenna. Car elle a encore sa cavité articulaire naturelle. Le Dr Casses lui a d’ailleurs dit qu’elle devrait probablement subir une autre intervention d’ici sept à douze ans pour remplacer cette partie de l’articulation, qui s’usera au contact de la prothàse. J’imagine que je vais me retrouver dans la mà me situation que tous ceux qui sont actuellement sur une liste d’attente , déclare-t-elle.
à?¬ la mi-mai, Glenna a enfin obtenu l’autorisation de mettre du poids sur sa jambe. Avec beaucoup d’inquiétude, je commence à mettre le pied par terre et j’espàre arriver à graduellement me déplacer sans aide , précise Glenna. Les six prochaines semaines de Glenna ressembleront à celles que bien d’autres patients vivent apràs une arthroplastie de la hanche. Elle a commencé sa physiothérapie et se dirige doucement vers un retour à la mobilité et à la liberté.
En plus d’avoir consulté le site Web de la Fondation, ce qui lui a donné des détails sur ce qu’elle vivait, Glenna s’est inscrite au programme de soutien par les pairs Connexion Ortho de la Fondation. Ainsi, elle peut parler à quelqu’un qui a déjà subi une arthroplastie de la hanche et qui peut lui communiquer les bons cà´tés de cette intervention. Le bénévole jumelé à Glenna a en effet subi une arthroplastie totale de la hanche et est toujours instructeur de ski.