Histoires

Une ancienne vedette de la Ligue canadienne de football passe à l’offensive dans le dossier de la sa

COF
La Fondation Canadienne d'Orthopédie

Aujourd’hui enseignant, Hec Pothier fait la promotion des avantages de l’activité physique à tous âges pour la santé des os et articulations

Stewart Foxman, collaboration spéciale

L’offensive, Hector Pothier connaît ça. Il a repoussé les lignes défensives les plus tenaces durant toute sa carrière de footballeur avec les Eskimos d’Edmonton, de 1978 à 1989. Figurant à l’époque parmi les meilleurs bloqueurs de la Ligue canadienne de football (LCF) et nommé deux fois dans l’équipe étoile de la ligue, Hector travaille aujourd’hui à bloquer les menaces à la santé des os et articulations en tant que bénévole de la Fondation Canadienne d’Orthopédie.

C’est lui qui assure l’animation à la marche Hip Hip Hourra! d’Edmonton, l’activité de collecte de fonds vedette de la Fondation. Il croit d’ailleurs fermement à l’importance de l’activité physique pour conserver la santé des os et articulations toute la vie.

Après sa carrière sportive, Hector est devenu enseignant; il est actuellement directeur de l’école primaire Kameyosek, à Edmonton. Il est très fier des activités sportives qu’il organise à toutes les récréations, dont le midi. Sans oublier les 30 minutes d’éducation physique obligatoire tous les jours. Selon lui, ces activités aident les enfants à aimer l’école et contribuent à leur donner l’habitude de bouger.

L’intérêt que nourrit Hector pour les efforts de la Fondation pour aider la recherche, l’éducation et les soins est bien personnel : il y a environ cinq ans, il a subi une arthroplastie du genou en raison, selon ses propres termes, de nombreuses années d’usage intensif. Il a joué au football pendant ses cinq années d’études secondaires, puis cinq autres années au niveau universitaire, pour ensuite passer à la LCF, où il a joué pendant douze ans. Il était aussi un grand amateur de crosse, de hockey et de basketball.

« Je suis président des anciens des Eskimos; je vois beaucoup de types subir des arthroplasties. C’est courant dans notre groupe », explique Hector.

Le maintien d’un poids santé est une autre de ses préoccupations. Au cours de sa carrière de footballeur, notre gaillard de 6 pi 3 po pesait de 127 à 136 kg (de 280 à 300 lb); l’année dernière, il en pesait 170 (375). Cette surcharge pondérale est la cause de bien des maux de genou et de cheville. Et c’est un cercle vicieux : l’inactivité favorise la prise de poids, qui entraîne à son tour des douleurs qui rendent les mouvements plus difficiles, puis augmentent l’inactivité. « Ça ne fait qu’empirer. »

Hector a donc suivi un régime supervisé par un médecin; en avril, il avait perdu 100 lb. Il souhaite en perdre 40 de plus, pour atteindre sa cible de 235 lb. « Je n’aurai pas été si léger depuis mes 16 ans », précise-t-il.

Cette perte de poids a déjà soulagé une bonne partie du stress exercé sur ses os et articulations, et il est emballé à l’idée de pouvoir reprendre certaines de ses activités favorites, comme jouer au curling et arbitrer des matchs de baseball.

L’histoire d’Hector, tout comme sa volonté de voir ses élèves adopter l’activité comme mode de vie, convient bien à la campagne de sensibilisation Parce que vous le pouvez! de la Fondation. Cette campagne fait la promotion des mesures proactives que peuvent prendre les Canadiens, dès leur plus jeune âge, afin d’améliorer la santé de leurs os et articulations et de prévenir les blessures, et ce, dans le but de réduire la demande pour des interventions orthopédiques à long terme.

« L’ostéoporose, l’arthrite, les blessures et les arthroplasties de la hanche et du genou : tout cela peut être évité, dans une certaine mesure, explique Angelique Berg, directrice générale de la Fondation. L’obésité, la sédentarité, une mauvaise alimentation et des blessures pouvant sembler anodines augmentent considérablement les risques de trouble des os et articulations. Le maintien de la santé de l’appareil locomoteur dépend en grande partie des choix sains que l’on fait tout le long de sa vie. L’apprendre grâce à des gens comme Hector, qui souhaitent partager leur expérience, nous aide à comprendre la façon dont nous pouvons appliquer ce principe. »